Natalia Hirtz

Natalia Hirtz, docteure en sociologie, est chercheuse-formatrice au Gresea (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative) et membre du Gracos (Groupe d’analyse des conflits sociaux). Spécialisée en sociologie du travail et des mouvements sociaux, ses intérêts de recherche portent sur le travail et son articulation avec les rapports de classe, de genre et de race.
Elle a publié plusieurs articles sur la division sexuelle du travail en se focalisant sur les inégalités de genre, des rapports Nord-Sud (et ses conséquences sur la « féminisation de la migration » et « la chaîne internationale du care ») ainsi que sur le mouvement des sans-papiers en Belgique, les conflits et les conditions de travail dans le secteur de la santé.
Elle a obtenu un doctorat en sociologie à l’Université Libre de Bruxelles en 2014. Au cours de sa thèse, elle a analysé le mouvement des entreprises récupérées par les travailleurs et travailleuses en Argentine. Dans cette recherche, elle s’est intéressée en particulier au processus de formation de ce mouvement ainsi qu’à l’organisation du travail au sein de ces entreprises autogérées. Fortement influencée par les mouvements sociaux et la littérature latino-américaine féministe, elle a continué à publier des analyses sur le contexte sociopolitique en Amérique latine, notamment en Argentine.

Ses travaux portent principalement autour de :
- Le lien entre migration et division sociale, sexuelle et internationale du travail.
- L’analyse critique de la notion du travail et d’emploi à travers une approche féministe sur le travail formel, informel et non rémunéré.
- L’analyse du travail de reproduction et de care, notamment en lien avec la conflictualité sociale et la crise de reproduction (du monde vivant).
- Les enjeux concernant les politiques de santé et ses impacts sur les conditions de travail et des soins dans les hôpitaux et les maisons de repos et des soins à Bruxelles et en Wallonie.
- Contexte sociopolitique en Argentine.