Pascale Vielle
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Professeure de droit social à l’UCLouvain depuis 1998, de nationalités belge et suisse, Pascale Vielle est licenciée en droit de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et docteure en droit de l’Institut universitaire européen de Florence.
A l’UClouvain, son enseignement se répartit entre la faculté de droit et la Faculté ouverte de politiques économiques et sociales (FOPES) qui délivre un titre de Master à des adultes en reprise d’études, admis notamment sur la valorisation des acquis de l’expérience. Ses recherches se déroulent à l’Institut IACCHOS.
Par ailleurs, elle co-dirige depuis septembre 2021 l’Institut d’études avancées de Nantes, membre du prestigieux réseau SIAS qui regroupe les Instituts d’études avancées dans le monde inspirés du « modèle de Princeton », et qui oeuvre à la constitution d'une communauté de chercheurs en sciences humaines du Nord et des Suds.
Elle a travaillé comme chercheuse à l’ULB - où elle est encore collaboratrice scientifique - et à l’Université de Genève.
Elle a assumé la première direction de l’Institut fédéral pour l’égalité des femmes et des hommes de 2004 à 2006 (analogue à la Halde en France). Elle a travaillé à la Commission européenne (1989-1990), et à l’Organisation internationale du travail (1992-1994).
Elle est, ou a été, membre de plusieurs organes consultatifs : Haut Comité belge pour une transition juste, Conseil bruxellois pour l’égalité des femmes et des hommes, Comité d'évaluation ex-ante de l’impact macro-économique à moyen terme du Plan de Relance de la Wallonie. Elle a été membre du Conseil supérieur de la Justice belge de 2008 à 2016.
Pascale Vielle est membre des comités/conseils scientifiques de la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin, à Nantes; de l’Institut syndical européen; de la Revue belge de sécurité sociale ; et du Panel SH2 (starting grants) à l’European Research Council (2010-2018).
Elle a engagé son expertise scientifique au service de plusieurs initiatives et mouvements citoyens (Ligue belge des Droits humains, campagne Tam Tam) et a soutenu activement l’action de Marguerite Barankitse au Burundi - et désormais au Rwanda (camp de réfugiés de Mahama).
Ses recherches et ses enseignements portent, dans une perspective néo-institutionnaliste, sur le droit et les politiques de la protection sociale, à l’échelon international et européen, ainsi que sur l’approche du droit par le genre. Elle a, sur ce dernier thème, dispensé plusieurs cours à l’Université Lumière au Burundi (2009-2014). Depuis 2018, elle refonde ses réflexions scientifiques à partir de la crise écologique, dans le champ de la protection sociale, de la gouvernance des politiques publiques, de l’approche de genre, ou encore des méthodologies mobilisées dans la recherche en droit.
Date de mise à jour : 7 mai 2024
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