Ariane Bazan

J'ai une thèse en Biologie (Université de Gand, 1997) et une thèse en Psychologie Clinique et Psychopathologie (Université de Lyon, 2009). Mon domaine de recherche est la dite "neuropsychanalyse", un domaine d'interface entre psychanalyse et neurosciences. Je fais une hypothèse sur la façon de concevoir la structure de l'inconscient au niveau neuronal dans "Des fantômes dans la voix" (Ed. Liber, 2007).
A l'ULB j'enseigne la psychologie clinique, l'éthique et la déontologie ainsi que la neuropsychanalyse.
Outre mon enseignement clinique, je fais de la recherche sur les concepts métapsychologiques de la psychanalyse (signifiant, jouissance). Mes publications traitent également de la question épistémologique: la psychanalyse est-elle une science? la psychanalyse peut-elle aider à déchiffrer le cerveau?
Cette démarche scientifique, puis épistémologie, m'amène à un positionnement éthique sur les logiques mentales de la condition humaine (différence névrose/psychose, logique de l'humiliation à la barbarie, logique de la trahison à la colère etc.), la pratique clinique et la place du clinicien dans la société. J'ai une pratique clinique. A partir de cette pratique et de ce parcours je m'exprime sur des problèmes sociétaux tels que l'euthanasie pour seule souffrance psychique, la surmédication psychotrope, les problèmes de violence en institution de soins psychiques, la radicalisation, les rapports entre santé mentale et médecine etc.