Peggy Francart

Peggy Francart, dès l'âge de trois ans et demi, développe un virus très contagieux : la « dansite aiguë ». École de l’Opéra de Paris, Vlaams Theater Instituut à Anvers,… la danse classique est à cette époque l’enseignement quotidien, auquel s’ajoutent les danses de caractère, le modern jazz, les danses espagnoles, le théâtre, les claquettes…

Peggy ne se voyait pourtant pas faire le porte-manteau dans Giselle, ni faire des régimes toute sa vie ! À quinze ans, une fracture du pied marque un tournant dans sa vie. Elle décide de faire des décors et des costumes pour la scène. Littérature et dessin à Saint-Luc, puis scénographie à la Cambre : fil, aiguille, pinceau et scie sauteuse n’ont alors plus de secret pour elle.

Entre temps, elle découvre la danse orientale, « une façon de danser enfin faite pour le corps humain ! » Peggy y retrouve le plaisir essentiel et prend ces techniques comme nouveau point de départ. Elle se dirige rapidement vers l’enseignement, puis crée l'asbl Tak/Tak.

Curieuse et perfectionniste, elle ne cesse de peaufiner sa formation en danses tziganes, en danses indiennes, s’essaie et approfondit certaines formes de danses contemporaines .

Ses formations successives la poussent à expérimenter le mariage de la danse et des arts plastiques sur ses élèves, âgés de 2 ans et demi à plus de 65 ans. Un véritable succès qui se traduit notamment, au-delà des ateliers hebdomadaires, par des collaborations avec des partenaires de prestige au sein de l'asbl Tak/Tak.